Votre future retraite en tant que Pharmacien Biologiste reposera principalement sur 3 piliers :
- Le régime de base obligatoire (Caisse Nationale Assurance Vieillesse des Professions Libérales) dont les cotisations sont prélevées par la CAVP. Il s’agit un régime par répartition avec partage entre les différentes caisses et donc une solidarité nationale. (surtout pour les caisses avec une démographie défavorable
- Les régimes complémentaires obligatoires (RC, et ASV pour les biologistes) gérés par la CAVP et dont les calculs des pensions fonctionnent sur base de points. Particularité de la CAVP une partie majoritaire du régime complémentaire est gérée par capitalisation avec donc constitution d’un capital au fil de vote carrière puis restitution sous forme d’une rente viagère. Il peut s’apparenter avec quelques particularités tout de même à une Loi Madelin.
- Les épargnes facultatives individuelles (exemple Retraite Loi Madelin/PER ) ou collectives (exemple : Epargne Salariale) et gérées par capitalisation qui permettent de se constituer une retraite à titre personnelle.
On peut représenter le système de retraite Français sous forme d’une pyramide :
La mise en chantier des troisième et quatrième étages de la pyramide dépendra de la seule volonté et de la capacité d’épargne du Pharmacien-Biologiste pour préparer au mieux l’échéance de sa retraite, donc en ouvrant une capitalisation dans un cadre fiscal précis (personnel ou professionnel)
Ce diagramme circulaire représente pour nous en tant que professionnel « une retraite idéale « pour un Pharmacien Biologiste, sur base d’une carrière pleine (retraite à 67 ans), d’une rémunération moyenne de de 90 000 € et d’un effort d’épargne constant débuté suffisamment tôt, et donc très largement accessible. Nous avons tenu compte aussi du recyclage issue de la cession de parts ou d’un fond de commerce (officine)
La retraite obligatoire obtenue une pension de 2 714 €/mois répartie sur les trois régimes obligatoires de la CAVP dont la capitalisation et l’ASV. La partie épargne sur-complémentaire (Madelin/PER) et la retraite individuelle (Assurance vie) représentent à eux deux un complément de retraite de 1 000 € de revenus complémentaires, soit près d’un quart de retraite supplémentaire, ce qui est loin d’être négligeable (le taux de remplacement passe alors de 36% à 50%)